Gestion des notes de frais
Frais de déplacement professionnel : le guide complet
14 octobre 2025
Qu'il s'agisse de rencontrer un prospect, un client, de participer à une réunion, un salon ou de suivre une formation, le déplacement professionnel est une réalité courante pour de nombreux salariés, indépendants et dirigeants. Ces trajets engendrent des coûts non négligeables qui doivent être gérés avec rigueur et efficacité. La bonne gestion des frais professionnels de déplacement concerne à la fois les collaborateurs, pour obtenir le remboursement juste, mais aussi l’entreprise pour optimiser ses finances et rester en conformité avec la réglementation de l'URSSAF.
Qu’est-ce qu’un frais de déplacement professionnel ?
En premier lieu, il est essentiel de définir précisément ce que recouvre la notion de frais de déplacement professionnel.
Définition et cadre légal
Un frais de déplacement professionnel correspond à toute dépense engagée par un salarié ou un dirigeant dans le cadre de son activité professionnelle, en dehors de son lieu de travail habituel. Pour être considéré comme tel, le déplacement doit répondre à trois critères fondamentaux :
- Être nécessaire à l’activité professionnelle : Le déplacement doit être justifié par les besoins de l’entreprise (visite de clients, prospection, formation, séminaire, salon, mission sur un autre site, etc.).
- Être différent du lieu habituel de travail : Il ne doit pas correspondre au trajet quotidien entre le domicile et le lieu de travail.
- Être justifié : Chaque dépense doit être prouvée par un justificatif (facture, reçu, billet de train, hôtel, carburant, etc.).
Ces dépenses, qualifiées de frais professionnels, sont exclues de l’assiette des cotisations sociales. L’employeur peut les rembourser au salarié de deux manières principales : sur la base des dépenses réelles justifiées ou via une allocation forfaitaire. Le choix entre ces deux modes de prise en charge des frais de déplacements professionnels dépend souvent de la politique interne de l’entreprise ou d’un accord collectif.
Quels types de frais sont concernés ?
Les frais de déplacement englobent une variété de dépenses engagées par le collaborateur lorsqu’il est en mission. Voici les principales catégories des défraiements de frais de déplacement :
- Frais de transport : Ils couvrent les coûts liés au trajet lui-même. Cela inclut l’utilisation d’un véhicule personnel (indemnités kilométriques), les billets de train ou d’avion, les titres de transports en commun, les frais de taxi ou de VTC, et même la location de vélos, dans une logique de mobilité durable.
- Frais de repas : Lorsqu’un salarié est en déplacement et ne peut pas regagner son domicile ou son lieu de travail pour déjeuner, ses dépenses de restauration peuvent être prises en charge. On parle alors de frais de repas ou d’indemnité de panier repas.
- Frais d’hébergement : Pour les missions de longue durée, les frais d’hôtel ou de logement temporaire sont remboursables. C’est une composante clé des grands déplacements.
- Frais annexes : D’autres dépenses peuvent s’ajouter, comme les frais de stationnement, les frais de péages, les frais de visa pour un voyage d’affaires à l’étranger ou encore les dépenses liées à l’utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Par exemple, les ordinateurs, double écrans, smartphones, tablettes…
L’ensemble des frais de déplacements peut être soumis à une politique de voyage claire qui encadre le voyage d’affaires dans une application métier. Une solution comme Cegid Notilus permet d’intégrer en temps réel toutes les notes de frais au sein de l’application, et de la rattacher au déplacement professionnel en cours.
Barème et calcul des frais de déplacement
Le calcul des frais de déplacement, notamment des indemnités kilométriques, est encadré par des barèmes publiés chaque année par l’administration fiscale. Ces barèmes servent de référence pour le remboursement des frais et la déclaration fiscale.
Barème kilométrique 2025
Le barème des indemnités kilométriques permet de calculer le montant des indemnités dues à un salarié qui utilise son véhicule personnel pour ses déplacements professionnels. Ce barème forfaitaire couvre :
- La dépréciation du véhicule
- Les frais d’achat des protections
- Les frais de réparation et d’entretien
- Les dépenses de pneumatiques
- La consommation de carburant
- Les primes d’assurance
Pour 2025, le barème (applicable aux revenus de 2024) a été maintenu identique à celui de 2024.
Voici le barème kilométrique applicable pour les voitures
(d représente la distance parcourue en kilomètres)
Puissance administrative (en CV) |
Distance (d) jusqu’à 5 000 km |
Distance (d) de 5 001 km à 20 000 km |
Distance (d) au-delà de 20 000 km |
---|---|---|---|
3 CV et moins | d x 0,529 | (d x 0,316) + 1065 | d x 0,370 |
4 CV | d x 0,606 | (d x 0,340) + 1 330 | d x 0,407 |
5 CV | d x 0,636 | (d x 0,357) + 1 395 | d x 0,427 |
6 CV | d x 0,665 | (d x 0,374) + 1 457 | d x 0,447 |
7 CV et plus | d x 0,697 | (d x 0,394) + 1 515 | d x 0,470 |
A noter : Pour les véhicules électriques, le montant calculé des indemnités kilométriques est majoré de 20 %.
Comment calculer ses frais kilométriques ?
Le calcul des indemnités kilométriques est simple. Il suffit d’appliquer la formule correspondant à la puissance fiscale de votre véhicule et à la distance totale parcourue à titre professionnel sur l’année.
Exemple concret :
Un commercial utilise son véhicule personnel de 6 CV pour ses visites clients. En 2024, il a parcouru 18 000 km.
Le calcul se fait comme suit :
- Le salarié se situe dans la tranche « de 5 001 à 20 000 km ».
- Formule : (d x 0,374 €) + 1 457 €
- Calcul : (18 000 x 0,374) + 1 457 = 6 732 + 1 457 = 8 189 €
L’indemnité kilométrique totale pour l’année s’élèvera à 8 189 €. Si son véhicule était électrique, le montant, majoré de 20%, serait de 8 189 € x 1,20 = 9 826,80 €.
Adopter une solution métier comme Cegid Notilus qui gère les déplacements professionnels est un soulagement pour le collaborateur comme pour les gestionnaires des notes de frais :
Frais réels et impôts : que déclarer et comment ?
Lors de sa déclaration de revenus, le salarié a le choix entre deux options pour ses frais professionnels :
- La déduction forfaitaire de 10 % : C’est l’option par défaut. L’administration fiscale applique automatiquement un abattement de 10 % sur le revenu brut imposable. Cette option est simple mais pas toujours la plus avantageuse pour les voyageurs d’affaires réguliers.
- La déduction des frais réels : Le salarié peut choisir de déduire le montant réel de ses dépenses professionnelles.
Quelles sont les principales catégories de frais réels déductibles ?
- Frais de transport domicile-lieu de travail et les déplacements professionnels calculés avec le barème kilométrique
- Frais de repas
- Déplacements professionnels
- Frais de formation
- Locaux et équipements professionnels
Encart : Le saviez-vous ?
- 74 % des actifs -soit 18 millions de personnes*- utilisent quotidiennement la voiture comme mode de transport pour aller travailler, quelle que soit la distance parcourue
- 16 % utilisent les transports en commun
- 8 % la mobilité active (marche, vélo)
- 2 % le deux-roues
À noter : Les frais de covoiturage engagés pour les trajets entre votre domicile et votre lieu de travail sont déductibles, sur justificatifs.
Que choisir entre frais réel ou abattement forfaitaire pour vos frais kilométriques ?
Le choix des frais réels est judicieux si le total de vos dépenses professionnelles dépasse le montant de la déduction forfaitaire de 10 %. Pour opter pour les frais réels, il faut joindre à sa déclaration de revenus une note détaillant la nature et le montant de chaque dépense, tout en conservant tous les justificatifs pendant trois ans.
Le mieux est de simuler au préalable directement sur le site des impôts.
-> Accédez ici directement au simulateur des impôts.
Focus : le remboursement des frais de déplacement domicile/lieu de travail
Entre obligations, encouragements et facultatif, faisons le point sur les prises en charge de l’employeur pour le remboursement des trajets du domicile vers le lieu de travail.
Obligations légales
Prise en charge des abonnements de transport en commun :
L’employeur doit rembourser au moins 50 % du coût des abonnements de transport en commun (train, bus, métro, tramway) ou de location de vélos publics utilisés pour les trajets domicile-travail.
Cette obligation s’applique à tous les salariés, y compris ceux à temps partiel.
Les abonnements concernés doivent être annuels, mensuels ou hebdomadaires (les titres unitaires ne sont pas pris en charge).
A noter : L’adoption de la loi de finances pour 2025 permet de revenir au taux d’exonération de cotisations sociales jusqu’à 75 % du coût des titres d’abonnement.
Optionnel mais encouragé
1. Forfait mobilités durables ou FMD
Depuis 2020, l’employeur peut verser une indemnité pour encourager l’utilisation de modes de transport écologiques (vélo, covoiturage, trottinettes, etc.).
Ce forfait est exonéré de cotisations sociales dans la limite de 600 €* par an et par salarié (et peut aller jusqu’à 900 € si cumulé avec la prise en charge des abonnements de transport en commun).
*Chiffres 2025 site Urssaf – FMD
2. Indemnités kilométriques :
Si un salarié utilise son véhicule personnel pour des déplacements professionnels, l’employeur peut rembourser les frais sur la base du barème kilométrique publié par l’administration fiscale. Ces indemnités sont exonérées de cotisations sociales dans les limites fixées évoquées dans le chapitre Indemnités kilométriques. ( <-Ancre)
Facultatif mais recommandé
Prime de carburant ou d’alimentation pour véhicules électriques :
L’employeur peut verser une prime pour les frais de carburant ou d’alimentation des véhicules électriques, hybrides ou à hydrogène.
En 2025, le plafond a été relevé pour l’exonération de cotisations sociales à 300 € par an pour le carburant et 600 € pour les véhicules électriques.
Indemnité vélo :
L’employeur peut indemniser les trajets domicile-travail effectués en vélo personnel à hauteur de 0,25 €/km.
Prise en charge des frais de stationnement :
Si un salarié utilise son véhicule personnel pour se rendre au travail, l’employeur peut rembourser les frais de stationnement, sous réserve de justificatifs.
Résumé des plafonds d’exonération (2025)
Type de frais | Plafond d’exonération |
Abonnements de transport en commun | 50 % minimum (obligatoire) |
Forfait mobilités durables | 600 € (900 € si cumulé) |
Prime de carburant | 300 € |
Prime pour véhicules électriques | 600 € |
Indemnité kilométrique (voiture) | Selon barème fiscal |
Indemnité vélo | 0,25 €/km |
Sanctions en cas de non-respect
Le non-respect des obligations légales (comme la prise en charge des abonnements de transport) peut entraîner des sanctions pour l’employeur, notamment en cas de contrôle URSSAF.
Délais et règles de remboursement des frais de déplacement
Il n’existe pas de délai légal strict imposé à l’employeur pour le remboursement des notes de frais. Cependant, un délai « raisonnable » est attendu, généralement aligné sur le cycle de paie (souvent à la fin du mois suivant la dépense). Un retard excessif peut être considéré comme une négligence de l’employeur.
Le salarié, de son côté, doit soumettre ses justificatifs dans les délais fixés par la politique interne de l’entreprise. La prescription pour le remboursement des frais professionnels est néanmoins de trois ans.
Cas spécifiques de frais de déplacement
Les grands déplacements et leurs spécificités
On parle de « grand déplacement » lorsqu’un salarié est en mission et se trouve dans l’impossibilité de regagner son domicile chaque jour. Deux conditions doivent être remplies simultanément :
- La distance entre le lieu de résidence et le lieu de la mission est d’au moins 50 km (trajet aller).
- Les transports en commun ne permettent pas de parcourir cette distance en moins de 1h30 (trajet aller).
Dans ce cas, l’employeur verse une indemnité de grand déplacement pour couvrir les dépenses supplémentaires de nourriture et de logement. Ces indemnités sont exonérées de cotisations sociales dans la limite de plafonds fixés par l’URSSAF. Pour 2025*, en métropole, les limites d’exonération pour les trois premiers mois sont de 21,10 € par repas et de 75,6 € par nuit (logement + petit-déjeuner) à Paris et dans les départements 75,92, 93, 94 et 56,10€ pour les autres départements.
Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel en France métropolitaine réputées utilisées conformément à leur objet : limites applicables
Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel | Montants 2023 | Montants 2024 | Montants 2025 |
---|---|---|---|
Nourriture (par repas) | 20,20 € | 20,70 € | 21,10 € |
Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements à Paris et départements de la « petite couronne » (75, 92, 93 et 94) | 72,50 € | 74,30 € | 75,60 € |
Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements dans les autres départements métropolitains | 53,80 € | 55,10 € | 56,10 € |
*Source : Bofip Impots.gouv
Outre la situation géographique, les règles de remboursement des frais de déplacement peuvent varier en fonction du statut du travailleur ou du secteur d’activité.
Fonction publique et enseignants
Dans la fonction publique, les agents en mission peuvent bénéficier du remboursement de leurs frais de transport et de séjour. La prise en charge des frais de mission dans la fonction publique est encadrée par des décrets spécifiques. Les indemnités sont souvent forfaitaires et varient selon le territoire (métropole, outre-mer, étranger) et le corps de l’agent.
Les frais de déplacement professionnel peuvent être partiellement ou totalement pris en charge lors d’un déplacement en dehors de la résidence administrative et de la résidence familiale pour l’un des motifs suivants :
- Suivi de formation
- Présentation aux épreuves d’un concours ou d’un examen professionnel
- Déplacement pour les besoins du service, avec ordre de mission
- Intérim qui nécessite un déplacement pour occuper un poste temporairement vacant
- Participation à un organisme consultatif.
Auto-entrepreneurs et freelances
Les travailleurs indépendants ne perçoivent pas de « remboursement » au sens salarial. Ils intègrent leurs dépenses professionnelles dans leur comptabilité. Deux régimes coexistent :
- Micro-entreprise : L’indépendant bénéficie d’un abattement forfaitaire pour frais professionnels sur son chiffre d’affaires. Il ne peut pas déduire ses dépenses réelles. Il est donc essentiel de les anticiper dans la fixation des tarifs.
- Régime réel : L’indépendant peut déduire l’ensemble de ses frais professionnels (déplacements, repas, matériel) de son bénéfice imposable, à condition de conserver tous les justificatifs. Pour facturer des frais de déplacement à un client, la méthode la plus transparente est de créer une ligne dédiée sur la facture, souvent basée sur le barème kilométrique.
Associations et bénévoles
Les bénévoles d’une association peuvent se faire rembourser les frais engagés pour l’activité de l’organisme. S’ils choisissent de ne pas demander le remboursement, ces frais peuvent être considérés comme un don et ouvrir droit à une réduction d’impôt, sous certaines conditions.
Autres cas particuliers : BTP, sportifs, transport routier
Certains secteurs ont des conventions collectives qui prévoient des dispositions spécifiques pour les frais de déplacement. Dans le BTP, par exemple, des indemnités de « petit déplacement » (trajet, transport, repas) et de « grand déplacement » sont prévues pour compenser les contraintes liées aux chantiers.
Limites et plafonds fiscaux des frais de déplacement
Pour que les remboursements de frais professionnels soient exonérés de cotisations sociales, ils doivent respecter des limites fixées par l’URSSAF. Tout dépassement est réintégré dans l’assiette des cotisations.
Les plafonds de l’URSSAF
L’URSSAF établit des plafonds d’exonération pour les allocations forfaitaires. Si l’employeur rembourse au-delà de ces montants sans justification, la part excédentaire est soumise à cotisations. Il est donc primordial de suivre de près la réglementation et de bien documenter toute note de frais pour l’URSSAF.
Frais de repas et panier repas
Les indemnités de repas (ou « panier repas ») sont versées lorsque le salarié est contraint de manger en dehors de l’entreprise ou de son domicile. Le montant de l’exonération des frais de repas en 2025 varie selon la situation :
Exemples de montants de limites d’exonération pour 2025 :
Situation | Indemnité maximum exonérée en 2025 |
---|---|
Salarié contraint de prendre son repas sur le lieu de travail | 7,40 € |
Salarié en situation de déplacement contraint de prendre son repas au restaurant | 21,10 € |
Salarié en situation de déplacement non contraint de prendre son repas au restaurant | 10,30 € |
Abattement pour frais professionnels
Certaines professions (VRP, journalistes, artistes, etc.) peuvent bénéficier d’une déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels. Cet abattement s’applique directement sur la base de calcul des cotisations sociales. Si l’entreprise applique cet abattement, elle ne peut rembourser en plus que les frais qui ne sont pas couverts par la déduction.
Optimiser la gestion des frais de déplacement
Le déplacement professionnel, un marché mondial en croissance
Selon le Data Bridge Market Research, le marché mondial des voyages d’affaires, qui était de 1,56 milliard USD en 2022, devrait grimper à 2,62 milliards USD d’ici 2030 et devrait connaître un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 6,73 % au cours de la période de prévision de 2023 à 2030.
Or, la gestion manuelle des frais de déplacement reste encore très courante dans les entreprises malgré son côté chronophage et synonyme de frustration, de source d’erreurs, etc. Pour les entreprises qui ont observé l’augmentation des voyages d’affaires post crise COVID, l’automatisation de leurs processus représente un gain de productivité majeur pour l’entreprise comme pour ses collaborateurs.
Les limites d’une gestion manuelle
Coût moyen de gestion manuelle d’une note de frais = + 50€
L’ETUDE GBTA révèle que le coût moyen de traitement manuel d’une note de frais est de $58 (environ 54 €) et prend 20 minutes.
La gestion des frais de déplacement via des tableurs Excel et des justificatifs papier présente de nombreux inconvénients :
- Perte de temps : Saisie manuelle des données, calculs répétitifs, vérification des justificatifs.
- Risque d’erreurs : Erreurs de calcul, application de mauvais barèmes (TVA, indemnités kilométriques), perte de justificatifs, doublons.
Selon l’étude GBTA, une note de frais sur cinq (20 %) contient des erreurs ou des informations manquantes, ce qui coûte $52 (environ 48,5 €) et 18 minutes supplémentaires pour corriger chaque note de frais.
- Manque de visibilité : Difficulté à suivre les dépenses en temps réel et à analyser les coûts.
- Non-conformité : Risque de redressement par l’URSSAF en cas de non-respect des règles.
- Délais de remboursement longs : Processus de validation lent et frustrant pour les salariés.
Les avantages d’un logiciel dédié
L’utilisation d’une solution spécialisée dans la gestion des frais de déplacement professionnels comme Cegid Notilus transforme radicalement le processus.
Critères | Gestion manuelle | Gestion avec un logiciel dédié |
Saisie des justificatifs et temps de traitement | Saisie manuelle et chronophage, perte régulière des justificatifs | Saisie dans l’application mobile au cours du déplacement avec photo et scan intelligent des champs |
Fiabilité des données | Risques élevés d’erreurs et de fraude | Réduction des risques d’erreurs grâce à la détection automatique des champs via l’IA et à l’OCR |
Accessibilité et validation | Uniquement au bureau Processus de validation lent et opaque | Depuis son mobile 24h/24H
Workflows de validation fluides, automatisés et personnalisables |
Analyse & Reporting | Manque de visibilité sur les dépenses | Tableaux de bord en temps réel pour l’analyse des coûts et ajustement |
Archivage & Conformité | Inefficace et espace de stockage physique nécessaire, trier les notes Conformité réglementaire difficile à maintenir | Stockage numérique dans un coffre-fort et archivage à valeur probante pour 10 ans
Mises à jour automatiques des barèmes et règles URSSAF |
Coût | Frais indirects élevés (papier, impression, stockage, temps passé par les collaborateurs et les comptables) | Productivité améliorée jusqu’à 70%, plus besoin de stock papier, d’espace dédié |
Satisfaction des employés | Faible (processus fastidieux et long), perte de justificatifs rendant le remboursement impossible donc frustrant | Élevée (processus simplifié et rapide), prise en instantané de la note sans besoin de conserver le justificatif écrit |
Gestion des devises | Conversion manuelle et risque d’erreur | Conversion automatique et taux de change à jour |
Impact écologique | Utilisation intensive de papier | Réduction de l’empreinte écologique (zéro papier) |
La tendance du « bleisure » (mélange de voyage d’affaires et de loisir), en pleine expansion, complexifie encore la gestion. Un logiciel permet de distinguer facilement les dépenses professionnelles des dépenses personnelles, assurant ainsi une parfaite conformité.
Contrôle et pilotage pour les directions financières
Pour les directeurs financiers et les services RH, une plateforme de gestion des déplacements professionnels offre une vision globale et centralisée des dépenses. Elle permet de :
- Contrôler les coûts : Définir des politiques de dépenses, fixer des plafonds et recevoir des alertes en cas de dépassement.
- Analyser les données : Identifier les principaux postes de dépenses, négocier de meilleurs tarifs avec les fournisseurs et optimiser les budgets.
- Assurer la conformité : Garantir que toutes les dépenses sont conformes à la politique de l’entreprise et à la législation en vigueur.
Vers une gestion responsable et durable
La digitalisation de la gestion des déplacements professionnels s’inscrit aussi dans une démarche RSE. En automatisant les processus, on réduit la consommation de papier. De plus, les outils modernes permettent de suivre l’empreinte carbone des déplacements et d’encourager des choix plus durables, comme le train plutôt que l’avion pour les trajets courts.
FAQ : Les questions fréquentes
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