ERP Grandes entreprises
Pour 2025, les acteurs du transport vont moderniser leur SI de gestion
Le 28 novembre 2024
Modifié le 6 octobre 2025
Entre la hausse des coûts de l’énergie, l’augmentation des charges sociales et fiscales ou encore la pression sur les marges, de nombreuses sociétés, notamment dans le transport de marchandises, se retrouvent en grande difficulté. D’après Ellisphere, au second trimestre 2024, 603 transporteurs ont fait l’objet d’une procédure collective, soit une hausse de 45 % sur un an et de 73 % sur deux ans. Si les petits acteurs peuvent se retrouver démunis, les PME de grande taille ou les ETI disposent de solutions comme se réorganiser ou rationaliser leurs processus. Pour ces entreprises, la priorité est de sauver l’activité et d’optimiser chaque workflow !
La recherche d’efficience et de productivité
Poursuivre la transformation digitale des processus financiers est nécessaire pour de nombreux acteurs du transport. En effet, ceux-ci fonctionnent souvent sur des solutions technologiquement dépassées ou déconnectées qui les empêchent d’être véritablement efficaces.
L’ancienneté des solutions ERP utilisées est supérieure à 10 ans pour 64% des grandes entreprises 1
Un cloisonnement qui nuit à la performance
Par essence, les sociétés de transport sont éclatées en filiales métiers/géographiques, et donc en multiples entités qui opèrent généralement selon leur propre périmètre. Un cloisonnement qui empêche une bonne circulation des données pour disposer d’une vision complète et en temps réel des informations opérationnelles et financières. Conséquence ? Il est impossible d’optimiser les ressources mais aussi de mutualiser les coûts ou de prendre de meilleures décisions.
Aligner technologiquement finance et opérationnels
Dans la logique d’une meilleure coopération interne, les équipes financières et opérationnelles des sociétés de transport doivent apprendre à mieux travailler ensemble. Une synergie qui se produit entre les personnes mais également au sein des systèmes de gestion. Les systèmes de gestion financière doivent davantage prendre en compte les opérations quotidiennes pour mieux piloter la valeur générée par l’activité.
En effet, les achats, la gestion de flotte, les réparations, les interventions, etc. sont autant d’opérations nécessaires mais coûteuses, dont la gestion est très souvent chronophage. Il est indispensable de s’appuyer sur un ERP capable de relier la finance aux opérations (par exemple, un ERP intégré avec le FMS pour une meilleure gestion de la flotte) pour que les dirigeants puissent suivre les performances économiques précises de l’entreprise et ajuster leurs stratégies en conséquence.
Mutualiser les services au niveau du groupe
La modernisation du SI de gestion doit aussi coïncider avec la volonté de se doter d’un ERP unique, permettant de centraliser les différents processus des différentes entités/filiales et de fonctionner selon de véritables centres de services partagés. En facilitant et en standardisant l’intégration des filiales, il devient possible d’harmoniser les workflows et de réaliser des économies d’échelle, notamment par rapport aux procédures d’achats.
Pilotage dynamique de la trésorerie
Dans un marché dégradé, les acteurs du transport doivent aussi piloter leur trésorerie de manière plus dynamique. En raison de marges faibles et de coûts variables élevés (et en régulière augmentation), la gestion des flux de trésorerie permet de réduire et mieux contrôler les risques. L’objectif est de pouvoir disposer d’une vision en temps réel des flux de cash à travers une meilleure gestion des délais de paiement fournisseurs ou des encours clients.
Conformité réglementaire
La transformation digitale ne touche pas seulement à la recherche de la performance. Elle est également imposée par les nouvelles réglementations en matière de transparence et de responsabilité sociétale. A partir de 2024, la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) oblige les entreprises à améliorer leur reporting en matière environnementale, sociale et de gouvernance (critères ESG) pour satisfaire au pacte vert pour l’Europe.
Les acteurs du transport devront également tenir compte de la réforme de la facturation électronique, impliquant d’être dotés de systèmes pouvant générer et recevoir des factures selon des workflows digitalisés et conformes aux attentes de l’administration fiscale. La fiabilisation de la production de devis/factures est un autre enjeu majeur du secteur qui souffre de ne pas centraliser ces processus et donc d’être incapable de disposer d’une vision à 360° de l’activité.
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En 2025, les entreprises de transport qui poursuivent ou accélèrent leur transformation pourront relever les défis d’un environnement économique complexe. La rationalisation et l’optimisation de leurs processus constituera un socle nécessaire pour se relancer et :
- Intégrer rapidement de nouvelles sociétés
- Améliorer la collaboration entre les services
- Piloter les finances en temps réel
- Automatiser les workflows administratifs chronophages
- Se conformer aux nouvelles règlementations
- Saisir de nouvelles opportunités d’affaires
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1Etude, Les ERP au cœur de la transformation digitale, Mazars, 2023
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