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L’intelligence artificielle en entreprise : un partenariat stratégique pour l’avenir

Le 24 mai 2024

Modifié le 22 juillet 2025

Implémenter l'intelligence artificielle
14 min

Comment implémenter l’intelligence artificielle dans son entreprise ?

Dans cet épisode captivant en partenariat avec l’ANDRH, Pascal Guillemin, directeur RH chez Cegid, et Florian Cordel, directeur de la stratégie produit et responsable du Cegid Data Lab, partagent leurs perspectives précieuses sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans les structures organisationnelles, des tâches quotidiennes avec des assistants virtuels aux processus de décision et à la résolution de problèmes complexes pour les ressources humaines.

Cette discussion, faisant partie de la série IA & RH, aborde les étapes pratiques, les défis et les stratégies pour intégrer les technologies d’IA au sein du cadre d’une entreprise, visant à démystifier le processus et à souligner les avantages tangibles d’une telle intégration. Des conseils utiles autant pour les TPE et les PME que les grandes entreprises pour mieux comprendre les tendances du marché et le retour sur investissement que peuvent apporter ces outils.

 

Utilisation et avantage : quel est l’impact de l’IA sur les pratiques RH ?

La conversation ne traite pas seulement des aspects techniques de la mise en œuvre de l’IA tels que les chatbots, le machine learning ou encore l’IA générative, mais se concentre également sur l’aspect humain – comment ces outils impactent les pratiques RH, la prise de décision, l’engagement des employés et, en fin de compte, la productivité globale de l’organisation et la stratégie de l’entreprise, qu’il s’agisse de TPE PME ou de grandes entreprises. Pascal Guillemin et Florian Cordel préconisent une approche de partenariat, discutant de la manière dont l’IA peut servir d’outil pour améliorer les processus de prise de décision, optimiser les flux de travail et favoriser une culture d’innovation et d’efficacité.

Faut-il envisager d’intégrer les technologies d’IA pour booster les processus de votre entreprise ?

Leur message est clair et optimiste : l’IA, lorsqu’elle est comprise et appliquée de manière réfléchie, peut considérablement autonomiser les entreprises. Ils encouragent les auditeurs à percevoir l’IA non pas comme une technologie lointaine ou complexe, mais comme une solution accessible qui, avec la bonne stratégie et mentalité, peut stimuler le changement positif et la croissance dans n’importe quel environnement de logiciel de gestion d’entreprise.

Pour ceux qui naviguent à l’intersection de l’IA et de la gestion d’entreprise, cet épisode offre un mélange de conseils d’experts, d’exemples pratiques à forte valeur ajoutée et d’une perspective tournée vers l’avenir, le rendant incontournable pour les leaders du secteur et les innovateurs.

Comment utiliser l’IA en entreprise ?

Voici des extraits des prises de paroles de Florian Cordel et Pascal Guillemin. Ils partagent leur haut niveau de satisfaction et citent le propre cas d’usage de Cegid et l’optimisation de ses processus grâce à l’IA. Découvrez comment ses équipes ont testé dès leur apparition les solutions offertes par l’IA et comment cela a impacté l’efficacité opérationnelle.

Rappelons que l’IA possède une multitude d’usages et fait appel à différentes technologies : machine learning, apprentissage profond, analyse de grande quantité de données (big data) grâce à des programmes informatiques à forte puissance de calcul analyse d’image et reconnaissance vocale, traitement du langage naturel à destination des chatbots…

Extraits de l’émission au sujet du déploiement et du développement de l’intelligence artificielle

Comment s’est posée la question de l’IA au sein de Cegid ?

Florian Cordel : Cegid a la particularité d’être éditeur de logiciels : nous étions au premier rang pour cette prise de conscience et cette question. La prise de conscience a été logique et progressive : cela fait plusieurs années que Cegid est mobilisée sur l’IA. La prise de conscience du potentiel technique s’est faite assez tôt pour nous : on testait déjà GPT 2 en 2021-2022. Fin 2022 cette prospective est remontée au niveau du top management, d’abord par notre CTO puis assez vite sur tout le top management, qui s’est complètement saisi du sujet et qui en est aujourd’hui le premier ambassadeur. […] Cette sensibilisation du top management, selon moi, doit avoir lieu quel que soit le secteur d’activité si on veut faire bouger l’entreprise.

 

Comment vous êtes-vous posé cette question en tant que DRH ?

Pascal Guillemin : Pour compléter le propos, on travaillait déjà depuis quelques années sur le sujet et l’enjeu a été de faire prendre conscience qu’on vivait un moment d’accélération à compter de 2022. Ce moment d’accélération se retranscrit dans ce qu’on ajuste et qu’on adapte dans notre projet stratégique. Et donc comment accélérer notre projet stratégique au travers de l’intelligence artificielle. L’enjeu a été de travailler avec les dirigeants et l’ensemble du comité de direction de Cegid pour avoir une application qui est très concrètement : en quoi l’intelligence artificielle et particulièrement la partie intelligence artificielle générative impactait notre business. L’enjeu a été de mettre en pratique et de décliner ce sujet-là.

 

Application : quel est le rôle et les responsabilités de la fonction RH dans les projets et programmes IA ?

Florian Cordel : Il y a une nécessité absolue à ce que les dirigeants comprennent et soient convaincus de la transformation systémique que ça va apporter pour leur business. Comme beaucoup de scénarios, la fonction RH a un rôle de prospective dans tout ça. Rôle de projection, capacité à faire de la gestion prévisionnelle… Pour moi dans le cas de l’IA générative je dirais avant tout que son rôle est de s’assurer du bon niveau de compréhension et d’engagement de la direction sur ce sujet. On en revient au principe de la sensibilisation par le haut : c’est vraiment selon pour la fonction RH réussir à faire émerger de la direction les premiers usages de l’IA générative pour l’entreprise et surtout de réussir à matérialiser ces usages. Cette technologie est assez diffuse, c’est important de la rendre concrète, surtout ne pas rester trop longtemps dans le conceptuel quand on sensibilise autour de cette technologie… donner à voir ce que ça va changer pour tel métier, pour les personnes, quel bénéfice l’entreprise en tire, le ROI. Quand je réfléchis au sujet il y a pour moi aussi l’inverse qui est tout à fait important : la fonction RH doit aussi avoir un rôle un peu moins fun, d’avoir ce rôle miroir de sensibiliser au coût de l’inaction par rapport à cette technologie. Qu’est-ce qui se passe si l’entreprise ne le fait pas, et si mon concurrent le fait ? Réussir à montrer ça, souvent dans des directions qui sont frileuses, c’est très important. Montrer que le coût de l’inaction peut être fatal : on a vécu ça dans d’autres ruptures technologiques. Ça m’a fait penser à ce qu’on a vécu au début des moteurs de recherche dans les années 2000 quand Google est arrivé. Les entreprises qui ont investi très vite sur leur positionnement dans Google ont mis une distance phénoménale avec leur concurrence et certains acteurs de leur concurrence ne s’en sont jamais relevés. Ce coût de l’inaction est important à apporter par la fonction RH pour sensibiliser la direction.

 

Comment cela s’est passé quand la fonction RH s’est emparée de cette question au sein de Cegid ?

Pascal Guillemin : On a une petite facilité : des ruptures technologiques et des ruptures de marché, on en a déjà vécu. Une qui est très évidente : le cloud. Ce qui fait qu’aujourd’hui on est un acteur majeur du cloud et du SaaS, c’est qu’on a eu la capacité de prendre des décisions avant tout le monde. Quand vous prenez quelques mètres d’avance, c’est très compliqué de pouvoir récupérer cette distance. On a cette facilité-là : on sait ce que c’est que de devoir prendre des options et de devoir saisir des opportunités. Le vrai enjeu, c’est que c’est très difficile de matérialiser concrètement ce qu’est la partie IA générative. La digitalisation : on est passés à du zéro papier, on a automatisé un certain nombre de tâches. Là c’est beaucoup plus virtuel si je peux m’exprimer comme ça mais pour autant c’est beaucoup plus puissant que ce qu’on a pu faire sur la digitalisation parce que le facteur temps et la capacité et la vitesse d’adoption font que ça va être très disruptif au niveau des différents business.

Qu’est-ce qu’on a fait nous concrètement ? On a décidé d’accompagner l’ensemble de nos collaborateurs parce qu’on part du principe que c’est tous les métiers qui vont être transformés. On s’est dit face à cette situation il y a un vrai sujet d’accompagnement de nos collaborateurs au travers de 4 étapes :

  • La sensibilisation : comment on peut juste toucher du doigt des choses toutes bêtes, faire un prompt par exemple.
  • L’acculturation : rentrer dans la première pratique, le premier pas qui fait qu’on passe en mode action.
  • L’éducation, la formation : du training pour l’ensemble de nos collaborateurs et donner l’opportunité d’investir ce type d’outils.
  • La spécialisation : la phase dans laquelle on est en ce moment. En fonction de nos différents métiers, comment on peut s’approprier l’IA générative et qu’est-ce qu’on en fait vis à mis de nos clients.

Et pour aller plus loin, découvrez comment Cegid participe à l’intégration de l’intelligence artificielle au quotidien !

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