Sondage tendances RH Cegid 2023 : attirer des talents demeure un défi au Canada

Près de 60 % des entreprises n’ont pas les systèmes RH pour répondre à leurs besoins

Montréal, le 26 avril 2023 – Cegid, un leader mondial des solutions de gestion infonuagiques pour les professionnels des ressources humaines (paie, gestion des talents), des métiers de la finance (ERP, trésorerie, fiscalité), de l’Expertise Comptable, du commerce de détail et de l’entrepreneuriat, a mandaté la firme Léger pour sonder les entreprises canadiennes sur les tendances en matière de RH en janvier 2023¹.

Au Canada, les activités de Cegid se concentrent sur la gestion des ressources humaines. Selon l’étude qui vient d’être publiée, la première priorité des entreprises canadiennes en 2023 est d’attirer des talents : 71 % pour les entreprises québécoises, contre 64 % pour les entreprises des autres provinces. En toute logique et à quelques points près, avec une moyenne de 62 %, la seconde priorité est la fidélisation des employés afin de réduire le taux de roulement. La troisième priorité, selon 58,5 % de l’ensemble des répondants, est l’amélioration de la satisfaction et de l’engagement du personnel par le biais de diverses initiatives (télétravail, mode hybride, avantages sociaux, développement des compétences, etc.).

« De tels chiffres soulignent à quel point la pénurie de main-d’œuvre affecte toujours les entreprises qui investissent une nette majorité de leur temps et ressources RH dans des efforts de recrutement, de rétention et de qualité de vie du personnel, explique Marc-André Nataf, directeur général, Cegid Amérique du Nord. Cela démontre la nécessité d’adresser ces priorités plus efficacement en rendant le recrutement plus fluide et la rétention plus mesurable notamment grâce aux nouvelles technologies. »

En raison de ces besoins importants, près de 80 % des entreprises répondantes ont déjà une stratégie de ressources humaines en place afin de développer les compétences des employés, et il est intéressant de noter qu’un peu plus de 75 % des organisations vont étendre leurs initiatives favorisant la diversité, l’équité et l’inclusion.

Le développement des compétences : priorité pour 1/3 des entreprises canadiennes et 1/4 des entreprises québécoises

Afin de répondre à leurs nombreux besoins grandissants et d’atteindre les objectifs dictés par leurs trois principales priorités, les entreprises ont plusieurs projets d’investissements pour les 18 prochains mois. Parmi les organisations canadiennes hors Québec, 33 % des entreprises ont comme projet d’investissement prioritaire le développement des compétences, un taux qui n’atteint que 23 % au Québec. À l’inverse, 23 % des entreprises québécoises souhaitent améliorer l’expérience des candidats pendant le processus de recrutement, tandis que les entreprises hors Québec ne sont que 13 % à favoriser cet enjeu.

À travers le pays, les scores sont similaires en termes d’adoption d’outils permettant de mesurer et de développer l’engagement des employés et la qualité de vie au travail (22 %), ainsi qu’en matière d’automatisation de l’expérience d’accueil et de l’intégration des nouveaux talents (12 %). Au niveau de l’amélioration des performances des employés et du renforcement des capacités d’analyse RH, les organisations québécoises y accordent moins d’importance qu’ailleurs au Canada (11 % contre 17 %). Les tendances s’inversent lorsqu’il est question de simplifier la mobilité interne, alors que le Québec y accorde 6 % contre 3 % pour les autres provinces.

« Les entreprises des différents territoires du Canada ont les mêmes objectifs globaux, mais y consacrent des niveaux d’intérêt différents en fonction des besoins spécifiques de leur région et/ou de leur secteur, ajoute Marc-André Nataf. En somme, à travers le pays, le développement des compétences, le développement de l’engagement des employés et l’amélioration de l’expérience du candidat sont tous des projets d’investissements prioritaires. »

Le bien-être des employés au cœur des préoccupations des équipes RH

L’étude de Cegid a permis de démontrer que les initiatives mises en œuvre afin d’accroître la satisfaction et l’engagement des employés sont diverses. Parmi celles-ci, notons en priorité :

• L’introduction d’un mode de travail hybride (55,5 % en moyenne pour tout le Canada).
• La sensibilisation et le soutien des gestionnaires sur les questions de qualité de vie (47 % pour le Québec, 39 % pour les autres provinces).
• Des politiques de rémunération et d’avantages sociaux plus compétitives (34 % pour les entreprises basées au Québec, 42 % ailleurs au pays).

À ces trois initiatives prioritaires, ajoutons l’encouragement de la mobilité interne et l’établissement de plans de carrière plus clairs (34 % Québec, 42 % autres provinces), l’adoption du télétravail intégral pour les employés admissibles (25 % Québec, 18 % autres provinces) et la création de formations sur mesure pour le développement des compétences (19,5 % pour l’ensemble du Canada).

« Vu les besoins importants en matière de main-d’œuvre et de fidélisation du personnel, il est rassurant de constater que 91 % des entreprises québécoises disent avoir des initiatives en place pour améliorer la satisfaction et encourager l’engagement des employés, précise Marc-André Nataf. Ceci étant dit, il reste encore une entreprise sur 10 à mobiliser sur ce sujet. »

Manque de personnel spécialisé et de ressources financières pour relever les défis de la fonction RH

Selon l’ensemble des 200 entreprises interrogées, 37 % affirment que le plus grand défi de leur service RH est le manque de personnel pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie RH (41 % pour le Québec), tandis que 35 % disent manquer de ressources financières pour y parvenir, ce qui représente leur deuxième défi en importance. Le troisième plus grand défi s’avère être la proposition de valeur employé, qui n’attire pas suffisamment de candidats (39 % pour le Québec, 27 % pour les autres provinces).

Près de 25 % des entreprises répondantes admettent que leur culture interne n’est pas encore suffisamment adaptée à la transformation ayant cours au sein du secteur des ressources humaines. À cela s’ajoutent des technologies obsolètes ou inadéquates (21 %), l’absence d’une vue consolidée sur les données RH et/ou des systèmes insuffisamment intégrés (20,5 %) et un manque de soutien quant aux besoins des professionnels RH de la part des hauts dirigeants des entreprises (15 % Québec, 20 % autres provinces).

Près de 60 % des entreprises n’ont pas les systèmes RH pour répondre aux besoins

L’étude de Cegid a également permis de démontrer que, face aux défis actuels et croissants en matière de ressources humaines, seulement 41,5 % des entreprises croient que leurs systèmes RH existants permettront d’attendre les objectifs souhaités. Alors que 28,5 % semblent se situer en zone grise sur le sujet, 28 % ont déjà déterminé que leurs systèmes RH ne pourront pas répondre à la tâche.

Quant aux prochains investissements technologiques prévus, 24 % des entreprises québécoises prévoient d’élaborer un projet RH complet (acquisition de talents, formation, satisfaction des employés, analyse RH, gestion des talents), alors que ce chiffre atteint 32 % pour les autres provinces.19 % des entreprises mentionnent d’ailleurs qu’elles n’ont prévu aucun investissement technologique.

« Les résultats globaux de cette étude justifient l’accélération accrue de la numérisation des processus RH afin de permettre aux entreprises de combler leur déficit en personnel, d’atteindre leurs multiples objectifs en matière de fidélisation des talents et de mesurer le niveau d’engagement des employés ainsi que leur qualité de vie au travail, conclut Marc-André Nataf. De plus, en centralisant les données, les technologies dédiées aux RH permettent aux spécialistes des ressources humaines et aux gestionnaires de mieux évaluer les situations, d’anticiper les besoins et de proposer des solutions prometteuses de manière plus précise et rapide. Elles forment donc un ensemble d’outils RH indispensable pour aider à combler efficacement les besoins prioritaires identifiés au cours de cette étude. »

À propos de Cegid

Cegid est un leader mondial des solutions de gestion infonuagiques pour les professionnels des secteurs de la finance (trésorerie, fiscalité, PGI), des ressources humaines (paie, gestion des talents), des secteurs de l’expertise comptable, du commerce de détail et de l’entrepreneuriat. Au Canada, les activités de Cegid se concentrent sur la gestion des ressources humaines. Avec un modèle d’affaires entièrement basé sur l’infonuagique, Cegid s’engage dans la durée avec ses clients et accompagne la numérisation des entreprises, de la TPE aux grandes entreprises, pour une expérience supérieure et distinctive en France comme à l’international. Cegid combine une vision prospective et pragmatique des métiers, associée à sa forte capacité d’innovation, la maîtrise des nouvelles technologies et à une connaissance unique du réglementaire. Dans un monde en évolution rapide, Cegid ouvre les possibles et révèle toute la valeur des métiers de ses clients en leur apportant des solutions utiles et innovantes.

Forte de son ambition internationale et de ses 500 000 clients, Cegid compte aujourd’hui 4 400 collaborateurs et vend ses solutions dans 130 pays. Cegid a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 791 M€ (au 31 décembre 2022). Pascal Houillon a rejoint Cegid en mars 2017, il en est le CEO.

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¹ Interrogation en ligne du 12 au 17 janvier 2023 auprès de 200 entreprises québécoises et canadiennes, administrée par la société Léger en français et en anglais. Dans une proportion de 50/50, les répondants travaillent au sein des ressources humaines ou de la direction générale des organisations participantes, qui comptent entre 250 et plus de 5 000 employés. Sur l’ensemble des réponses, la moitié provient d’organismes établis au Québec et le reste d’organismes répartis à travers le Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario, Saskatchewan).