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3 questions à… Dosatron sur la migration vers Y2

En pleine mutation de la version 9 de CBM vers la version Y2, DOSATRON nous livre son retour d’expérience, façon regards croisés. Découvrez les points importants et les étapes à l’origine de sa migration réussie.

Comment avez-vous fédéré vos équipes autour de votre projet de migration ?

Nous avons démarré le processus de migration depuis de nombreux mois en travaillant avec le commercial et le département Avant-Vente de Cegid sur l’existant et la reprise des process de travail en place. Avant la signature du dossier, nous avons avancé de notre côté pour mettre en place l’équipe et définir des phases dans notre projet, sous forme de 4 passeports. J’avais été désignée chef de projet de la migration Y2 depuis le début. Pour l’équipe, nous avons défini un représentant pour chaque activité qui a eu la responsabilité de tester l’aspect fonctionnel avec moi. Il exprime son expertise métier et fonctionnelle pour définir la solution cible. Il alerte également le chef de projet sur les écarts relevés et les difficultés rencontrées. Cela permet d’avoir dans chaque service un relais qui a déjà la nouvelle connaissance produit. Le plus important pour moi est l’adhésion de tous les membres de notre équipe projet. J’assure le lien entre eux et l’équipe Cegid et je dois faire en sorte que tout fonctionne.

Quels sont les points à garder à l’esprit lors de la planification d’une migration ?

 

Tout d’abord, la migration de CBM V.9 vers la Solution Y2 V.11 est plus qu’un simple update : nous sommes face à une refonte complète et profonde de la solution Cegid sous tous ses aspects.

Partant de ce préambule, je considère que 70 % de la réussite de ce type de projet réside dans 3 facteurs essentiels :

 

 

  • L’organisation des équipes dédiées par l’entreprise et leur investissement.
  • La préparation et l’approche collaborative avec l’équipe commerciale et Avant-vente de Cegid.
  • Une planification des process et des points essentiels parfaitement appropriée aux capacités des ressources disponibles et au périmètre de la migration.

Vous l’aurez compris, le travail préparatoire conjoint entre l’entreprise et les équipes Cegid est le fondement de la réussite du projet. Pour ce qui concerne Dosatron, il a été et reste la clef du succès de notre migration, grâce à la qualité des interfaces et des échanges réguliers entre le client et son Partenaire Cegid.

 

Quelles étapes doit-on respecter pour favoriser le bon déroulement d’une migration ?

La mise en œuvre et le suivi de projet reposent sur des conditions simples et rationnelles.

L’analyse exhaustive de la situation et de l’objectif final : la mise en production définitive. En ce qui concerne notre migration, nous ne pouvons que louer l’efficacité, la disponibilité et l’écoute attentive de l’équipe Commerciale et Avant-vente mise à notre disposition.

La constitution d’une équipe de Projet/Experts au niveau des équipes de l’entreprise : toutes les activités concernées y sont représentées. Son rôle est d’intégrer toutes les phases et modules de transferts, de piloter toutes les phases d’essais et de collecter tous les points bloquants potentiels ou questions au fur et mesure de l’avancement du process.

L’accompagnement des équipes Cegid sous la direction du Chef de Projet. Il me semble important de dédier une interface unique en relation étroite avec le Chef de Projet Cegid. La gestion de projet, dans ces conditions, a été une réelle garantie d’optimisation des phases d’essais et de mises en œuvre pour Dosatron et d’efficacité dans les prises de décisions.

La création d’un Comité de Pilotage restreint. Il doit être constitué du donneur d’ordre (ici le DG), du Pilote du Groupe de projet, du Chef de Projet Cegid et du Responsable du compte Client Cegid.

La fixation d’un délai de mise en œuvre. Une migration de ce type, est parfois, voire souvent, complexe. Le délai reste relatif aux fonctionnalités qui composent la solution Cegid. Notre expérience prouve que ce projet doit être anticipé par l’entreprise et planifié en octroyant des plages de temps nécessaires aux succès de chaque phase. Ce type de migration ne s’improvise pas, donc : 8 mois pour des solutions simples ou 10 mois, pour des process de basculement plus fournis, constitue une durée minimale à entrevoir entre le cahier des charges initial, la structuration des équipes et le résultat final de mise en production.

Si ces 5 phases fonctionnent de manière fluide et constante, la migration a toutes les chances de mener à un réel succès et de permettre à toutes les composantes de l’entreprise de s’approprier la nouvelle solution Y2 V.11 dans un délai cohérent et sans risque fonctionnel majeur.