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Cegid XRP Ultimate chez Mérieux NutriSciences : une étape capitale dans la transformation digitale de la fonction finance

Où en est-on de l’évolution digitale de la fonction finance ? Nous nous sommes entretenus avec Nicolas Pellerin (Credit, Invoicing & Projects Manager chez Mérieux NutriSciences) pour mieux comprendre l’impact du digital sur la direction financière, mais aussi le rôle et les apports d’un ERP de nouvelle génération dans cette transformation.

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je suis Nicolas Pellerin, Credit & Invoicing Manager chez Mérieux NutriSciences. J’ai rejoint le groupe il y a près de 12 ans et j’y ai occupé différentes fonctions : facturation, processus client… Depuis quelques mois, j’ai la charge de la migration vers notre nouvel ERP : Cegid XRP Ultimate.

Quelle est l’activité de Mérieux NutriSciences et qui sont ses clients ?

Mérieux Nutrisciences est une entreprise spécialisée dans la sécurité des aliments. Nous fournissons un large éventail de tests et de services de conseil aux industries de l’alimentation et de la nutrition. Nos clients vont de la TPE à la multinationale et sont implantés dans une vingtaine de pays. Aujourd’hui, nous avons trois enjeux majeurs.

  1. Nous devons répondre efficacement aux attentes de nos clients et des consommateurs finaux.
  2. Nous inscrivons notre action dans une démarche de développement durable.
  3. Et nous menons de front une importante transformation digitale pour répondre de la façon la plus pertinente aux deux enjeux ci-dessus.

 

Pourquoi la transformation digitale est-elle si essentielle dans le secteur de l’agroalimentaire ?

Nos clients, comme tout le secteur agroalimentaire, sont soumis à d’importantes contraintes de contrôle et de traçabilité de l’information. De leur côté comme du nôtre, nous cherchons en permanence des solutions pour faire circuler l’information de manière plus rapide, plus naturelle et plus sécurisée.

 

Et chez Mérieux NutriSciences en particulier ?

 La transformation digitale est un atout incontournable pour répondre aux attentes de nos clients. En interne aussi, elle nous permet de faciliter la vie de l’ensemble des collaborateurs avec des outils adaptés. Enfin, l’aspect économique est également important puisque ces outils nous permettent d’optimiser la structure de coûts.

 

Avez-vous déjà constaté des évolutions liées à la digitalisation au sein de la fonction finance ?

En 12 ans, la fonction finance s’est transformée. Nous avons déjà pu observer une augmentation de la productivité, de gros progrès en termes d’automatisation, une meilleure communication avec les clients et fournisseurs, et une optimisation des coûts. Mais il y a encore des enjeux, avec la dématérialisation des factures par exemple.

Finalement, la migration vers Cegid XRP Ultimate est une nouvelle étape sur la longue route de la transformation digitale !

 

Qu’attendez-vous concrètement de votre ERP dans ce contexte de transformation ?

Nous sommes en pleine phase de test et nous allons migrer vers Cegid XRP Ultimate au mois de janvier 2022. Ce que nous attendons de cette nouvelle solution, c’est de :

  • rendre nos processus encore plus robustes,
  • permettre un accès plus rapide à l’information par des reportings directement issus de l’ERP,
  • rapatrier dans l’ERP certains processus qui sont aujourd’hui gérés par ailleurs (sur d’autres solutions),
  • faciliter le travail de nos équipes tout en allégeant nos coûts grâce à la réduction du nombre de licences.

En effet, notre processus de la vente à la facturation est relativement complexe à ce jour. Une dizaine d’outils différents sont mobilisés et cela implique que nos clients naviguent entre ces outils pour trouver les informations et gérer leurs commandes.

Le but est de tendre vers un processus global plus agile. Nous devons conserver la fiabilité tout en gagnant en simplicité.

 

Quels prochains modules de Cegid XRP Ultimate allez-vous déployer ?

 Nous allons déployer les modules Finance et Achats, ainsi qu’un troisième module pour le rapprochement bancaire et la réconciliation des paiements. Cela nous permettra d’unifier un processus aujourd’hui éclaté entre trois outils.

 

Avez-vous déjà identifié des bénéfices à venir ?

La migration devrait nous faire gagner en ergonomie, en productivité et nous permettre de réaliser des économies.

A plus long terme, les fonctionnalités analytiques (production de rapports, business intelligence) devraient aussi créer de la valeur. Nous avons des attentes significatives sur ce point.

 

A ce sujet, quelles évolutions aimeriez-vous voir à l’avenir sur votre ERP ?

On peut penser à davantage d’automatisation, d’intelligence artificielle, ou encore à des assistants personnalisés. Le plus important, c’est de continuellement créer de la valeur pour nos équipes ou nos clients : qu’est-ce que l’outil va lui apporter en termes d’accès à l’information et d’utilisation de celle-ci ?

Du point de vue de nos équipes, il est primordial d’évoluer vers une solution toujours plus ergonomique et agréable à utiliser. Il serait par exemple intéressant de pouvoir parler à un ERP avec assistant vocal. Nos collaborateurs veulent mieux interagir avec leurs outils. Ils souhaitent se recentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée et ne peuvent plus se contenter d’interfaces anciennes ou inadaptées. Vive l’ERP de nouvelle génération !

 

En bref :

Hérité de l’Institut Mérieux (créé en 1897).

8 000 collaborateurs.

Présence dans 27 pays.

100 laboratoires dans le monde.

50 ans d’expérience avec les entreprises leaders de l’agroalimentaire.