Ressources humaines

Avec Cegid Talentsoft, ADP se dote d’un écosystème 100 % digital pour gérer les formations, créer les modules en ligne et animer la promotion du catalogue

Le Groupe ADP maîtrise l’ensemble des métiers de la chaîne de valeur de l’aéroport, allant de l’ingénierie à la mise en service et à l’exploitation d’infrastructures complexes. ADP exploite les 3 principaux aéroports parisiens ainsi qu’une dizaine d’aérodromes civils en Île-de-France. En parallèle, le Groupe est actif à travers ses filiales dans 125 aéroports internationaux et 50 pays dans le monde. L’alliance d’ADP avec TAV Airports et GMR Airports constitue le premier réseau mondial d’aéroports. Pour accompagner l’évolution des usages et la croissance de nouveaux besoins, ADP mène une politique de formation rigoureuse, notamment en matière de sécurité et de sûreté. La décision en 2019 d’intégrer la plateforme Talentsoft, devenue depuis Cegid Talensoft, s’inscrit dans cette exigence…

Jessie GENE, qu’a changé l’adoption de Cegid Talentsoft ?

La solution Cegid Talentsoft est déployée sur le périmètre de ADP SA, auprès de 5 300 salariés, sur les 24 000 que compte le Groupe. Cela correspond à l’activité d’ADP en France, le corporate et l’exploitation des activités en Île-de-France. Le SIRH couvre 4 fonctionnalités, que sont le développement RH, la gestion des entretiens annuels, le recrutement et bien sûr la formation, que je supervise directement.

J’ai rejoint le Groupe ADP en 2019, juste à temps pour animer l’intégration du module formation et orchestrer l’appropriation par la cinquantaine d’utilisateurs, dont une trentaine pour lesquels Cegid Talentsoft est l’outil principal. Nous avons choisi de constituer un écosystème digital très complet et performant pour gérer les inscriptions et tracer le bon déroulement des sessions, mais aussi alimenter notre offre de formations en ligne.

Globalement, ce qui a changé avec l’adoption de Cegid Talentsoft, c’est la simplification de la circulation de l’information liée à la formation. Nos 5 300 utilisateurs finaux accèdent aisément au catalogue et apprécient la fluidité du process d’inscription et d’organisation des sessions. Leurs managers, quant à eux, bénéficient d’un tableau de bord ergonomique, qui leur permet de suivre en un coup d’œil la montée en compétence de chaque membre de leur équipe. Bien entendu, l’historique alimente la préparation des entretiens annuels, tandis que leur contenu en termes de projets de formation alimente en retour la personnalisation des parcours suggérés aux collaborateurs. C’est un écosystème global et cohérent au service du parcours et même du bien-être des collaborateurs d’ADP.

La digitalisation concerne également la production des contenus en ligne…

La digitalisation concerne tous les aspects du parcours de formation. Un autre bénéfice très important, surtout lorsque l’on regarde ce qu’était notre métier avant la digitalisation, c’est que notre catalogue de formation est constamment à jour. À travers l’interconnexion avec les autres modules du SIRH, notre connaissance des besoins de formation et notre capacité à dimensionner par anticipation notre offre sont quasi déterminés en temps réel. C’est un point très important. Bénéficier d’une forme d’intelligence collective toujours actualisée, fait de la formation un véritable allié du parcours professionnel, en garantissant l’employabilité des collaborateurs pour certaines missions et en soutenant l’action des managers.

Nous avons réussi ainsi à casser les silos. Nous n’avons plus à ‘’vendre’’ notre catalogue, mais bien au contraire à traduire en temps réel les besoins de formation exprimés en sessions nouvelles. C’est une autre innovation très importante induite par Cegid Talentsoft, qui concerne plus particulièrement nos formateurs internes. Pour les formations en accès à distance, les concepteurs internes disposent d’un module de création intégré à l’écosystème et connecté au catalogue ainsi qu’à la bibliothèque de contenus Cegid Talentsoft. Concrètement, il y a continuum entre l’enrichissement du catalogue, la personnalisation ou la création de sessions en interne et la diffusion de l’offre. Nous sommes capables d’ajuster nos formations en permanence et en temps réel, et de bénéficier de l’apport de tous les collaborateurs pour la création et la mise à jour de contenus.

Enfin, le pilotage des campagnes de formation profite lui aussi des apports de la digitalisation. Pour les formations réalisées en e-learning, le libre accès est très répandu et les collaborateurs apprécient d’être acteurs de leur parcours. Pour le service formation d’ADP, la digitalisation libère l’esprit en automatisant par exemple les évaluations de fin de formation. Nous n’avons plus à courir après les évaluations ni à ressaisir des commentaires. Le système va même jusqu’à émettre automatiquement la synthèse des évaluations des formations dispensées en ligne ! Certes, cela ne concerne pas l’ensemble des formations, mais nous apprécions tout de même la valorisation de notre métier.

De quels indicateurs disposez-vous ?

La plateforme de formation digitale est opérationnelle depuis le début de l’année, handicapée l’an passé par les épisodes de pandémie. Nous savons que 3 034 apprenants ont bénéficié d’au moins l’une de nos sessions de e-learning, soit plus de la moitié de nos collaborateurs (cela représente 17 % des formations dispensées au sein d’ADP SA). Le catalogue est riche de 47 formations en ligne, dont 27 sont accessibles à 100 % en libre service.

Nous sommes réellement ravis de la qualité de nos parcours et de nos formations : l’accès à de très nombreux contenus via la bibliothèque Cegid Talentsoft est très facile, et ces derniers peuvent être acquis via un crédit annuel, compatible avec les règles des achats publics. De plus, nos formateurs ont la possibilité de tester, de faire tester à des experts métiers ou encore d’enrichir les formations sur étagère avec des données ADP. C’est une énorme souplesse par rapport à notre pratique passée.

Vous soulignez la simplicité des usages. Mais qu’en est-il de la mise en œuvre de Cegid Talentsoft ?

De toute évidence, c’est la loi du genre en matière d’application informatique, il y a un effort de conduite de projet à consentir en amont. La fluidité du déploiement en est une conséquence directe. Avec l’aide des équipes Cegid Talentsoft, nous avons passé le temps qu’il fallait à paramétrer pour nous approprier la solution. Et maintenant, la plateforme fonctionne conformément à nos attentes et aux promesses du départ.

Bien accompagnés par les équipes Cegid Talentsoft lors de la prise en main, notre cinquantaine d’utilisateurs incluaient : des chefs de projets formation – qui font vivre le catalogue en piochant les éléments dans la librairie de contenus sur étagères et via des appels à projets- , des assistantes formation – qui animent la relation avec les collaborateurs d’ADP et suivent les indicateurs de réalisation du plan de formation, puis enfin les formateurs internes, utilisateurs de la plateforme de génération de contenus.

Six mois après la mise en production, quel est votre retour d’expérience ?

Vous l’avez compris, le retour est très positif. Les utilisateurs sont à l’aise avec la solution et apprécient le bond en avant que nous avons fait. Nos interlocuteurs sont restés les mêmes depuis l’entrée de Talentsoft dans le giron de Cegid. Ils ont évidemment conservé leur compétence et demeurent à l’écoute de nos remarques. Nous échangeons régulièrement sur les futures évolutions, qui seront nécessaires pour donner toujours plus de souplesse aux utilisateurs. C’est logique, plus nous maîtrisons l’outil, plus nous voulons voir accessibles de nouvelles possibilités.

Au sein de la communauté des clients Cegid Talentsoft, grâce à laquelle nous montons également en compétence via la section « trucs & astuces », nous avons le sentiment réel que Cegid nous écoute et prend en considération nos impatiences. L’avenir proche devrait en toute logique nous ouvrir de nouvelles façons de faire notre métier.

Quel conseil donneriez-vous à un confrère qui s’engagerait dans un tel projet ?

De prendre le temps de bien faire les choses. La transformation digitale des processus de gestion de la formation demande un temps long, avec des pauses pour valider chaque étape avant d’entamer la suivante.

Cela demande aussi de la coordination entre de nombreuses parties prenantes qui n’ont pas toujours le même point de vue ou le même agenda. Il est ainsi possible de satisfaire les besoins de tous. La conduite du projet ne peut pas être ‘’hors sol’’, mais au contraire elle doit être très connectée aux réalités des métiers et à l’organisation de l’entreprise. De ce fait, le rôle de la communication est très important pour expliquer, engager et faire adhérer.

Enfin, un pan sur lequel je me suis également beaucoup investie, c’est celui de la sécurité informatique, qui doit être sous-jacente à tous les arbitrages. C’est particulièrement vrai chez ADP, entreprise mobilisée sur ce sujet du fait de son côté ‘’porte d’entrée de la France’’. Mais c’est à mon avis un point qu’il ne faut jamais perdre de vue. Ce n’est pas neutre de mettre en place un système d’information en SaaS. Il est nécessaire que la DSI soit fortement impliquée pour verrouiller les aspects de sûreté.