Paris Retail Week 2022 décrypte les mutations du commerce

L’omnicanal, les parcours client agiles ou encore la RSE faisaient partie des huit problématiques business mises à l’honneur lors du dernier salon Paris Retail Week 2022 qui s’est tenu à Paris Expo Porte de Versailles. Et les exposants, à l’instar de Cegid et de ses partenaires, étaient présents pour y répondre et pour accompagner marques et enseignes vers ces nécessaires transformations.

Paris Retail Week 2022: La fidélisation et les promotions en ligne de mire

Cette édition a repris son rythme après deux années de crise sanitaire et alors que les retailers s’inquiètent désormais de l’inflation. Près de 90% se voient contraints d’augmenter leurs prix et 67% de diminuer leurs marges selon une étude sur le commerce mondial présentée par Vincent Mayet, directeur général de Havas Commerce, lors de la plénière d’ouverture du salon.

Pour accompagner les consommateurs, beaucoup d’enseignes envisagent de déployer des nouveaux programmes de fidélité (23 % le feront très probablement) et d’appliquer des remises agressives (17 %). Mais les stratégies passent aussi par l’apport de plus de services comme le click and collect, désormais ancré dans les habitudes des consommateurs pour deux retailers sur trois. Selon cette même étude d’Havas 26 % ont donc renforcé ce service et 48 % ont musclé leurs offres de livraison rapides et de retours.

Marques et enseignes physiques ont accéléré leur transformation…

Comme l’an dernier, la plupart des marques et enseignes doivent réagir face aux pure-playeurs comme Amazon, Alibaba, ou le chinois Shein dans l’univers de la mode. En France, 69 % des enseignes estiment d’ailleurs qu’Amazon est un modèle à suivre selon le rapport d’Havas.

La firme de Jeff Bezos dont la croissance avait un peu ralenti ces dernières années regagne des parts de marché grâce à son offre et à ses services. Avec 18% des parts en valeur sur le marché des ventes en ligne de produits (hors services) en France, elle fait « après un trou d’air, 2,3 points de mieux comparé à fin juin 2022 », a commenté Héléne Janicaud, directrice du pôle mode chez chez Kantar Worldpanel, venue présenter les derniers résultats du e-commerce avec Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) lors d’une conférence le premier jour du salon.

Les marques et enseignes traditionnelles ont néanmoins réussi à maintenir leurs ventes en ligne bien au-dessus de leurs niveaux d’avant Covid, reprenant du terrain aux pure players.

…mais les chantiers ne sont pas terminés

Cette transformation numérique était bien entendu au cœur de toutes les discussions sur les stands et les allées du salon. Poursuivre cette transformation numérique et virtuelle demeure le chantier le plus important pour plus d’une enseigne sur deux dans le monde selon l’étude d’Havas, et une sur quatre pense enfin que les activations numériques sont les plus efficaces pour développer le chiffre d’affaires dans le futur après les engagements sur les prix bas et les offres spéciales aux consommateurs.

Plus que jamais il s’agit de délivrer une expérience exceptionnelle en boutique partout dans le monde. Un enjeu qui passe par des plateformes et solutions omnicanales, agiles, simples à utiliser en mobilité par les équipes de vente comme le propose Cegid qui a démontré sur son stand comment sa nouvelle solution Cegid Retail Store Excellence, intégrée à son portefeuille de solutions Cegid Retail, et issue de l’acquisition du britannique StorIQ en juin dernier, améliorait à la fois l’expérience client et l’expérience collaborateur.

Le metaverse pour rajeunir sa clientèle

Mais les marques et enseignes affrontent d’autres mutations avec le Web3 et le métaverse notamment qui intriguent et poussent aux expérimentations. Ce sujet qui fait couler beaucoup d’encre était l’objet d’une table ronde avec Accenture et l’intervention de Matthieu Staat, Chief Omni Channel Officer du Printemps qui a testé un « minivers » c’est-à-dire un magasin virtuel avec les attributs du métaverse, et pour qui « aller vers ce marché du métaverse peut permettre de rajeunir sa clientèle ou de s’adresser à des prescripteurs et est aussi un bon moyen de créer et d’animer une communauté ».

Le responsable est aussi convaincu que cette technologie pourrait accélérer la transition écologique avec des tests de produits dans le métaverse avant leur fabrication, permettant ainsi de réduire les invendus.