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Les sept points clés pour devenir un DSI omnicanal performant

4 octobre 2018

3 min

Adieu, le directeur informatique old school ! Vive le DSI leader de la transformation digitale et de l’omnicanal. Dans le retail plus qu’ailleurs, le rôle du responsable informatique évolue. Le point avec Pascal de La Faye, consultant en stratégie et gouvernance des systèmes d’information.

1. Être un véritable chef d’orchestre

Savoir coordonner de plus en plus d’acteurs différents est désormais une des qualités essentielles du DSI dans le retail. Le digital et l’omnicanal ajoutent de nombreuses contraintes sur les systèmes existants, les infrastructures, les méthodes de développement et les équipes du support. Le DSI doit donc détenir une vision globale du système d’information et manager l’ensemble des intervenants, internes ou externes. Globalement, il contribue beaucoup plus qu’avant au développement du business.

2. Accompagner la transformation digitale de son entreprise

Mot d’ordre : « digital ready » ! Missions : promouvoir et favoriser les nouveaux usages numériques (collaboration, mobilité, réseaux sociaux…) ; simplifier l’usage des outils et systèmes pour tous les utilisateurs ; sécuriser les applications et les données ; mettre en place les infrastructures ad hoc (Active Directory unique, Digital Asset Management, TOIP, Bus ESB, MDM, Web Services, API…). Heureusement, les logiciels Software as a Service (SaaS) lui facilitent la tâche en dégageant du temps à consacrer aux projets stratégiques et, pourquoi pas, assurer le rôle de Chief Digital Officer (CDO).

3. Tout accélérer

En 2018, tout va plus vite ! Dans un contexte de transformation numérique, le DSI doit repenser en profondeur l’urbanisation du système d’information pour le faire évoluer bien plus rapidement que par le passé. Une architecture applicative de type SOA lui permettra de disposer d’outils logiciels pour, par exemple, interroger les stocks en temps réel.

4. Devenir agile

Désormais, il convient d’adopter, au sein même de la DSI, les mêmes méthodes d’innovation et d’agilité qui ont fait leurs preuves dans la plupart des industries (Devops, Scrum, Extreme programming…). À la clé, des phases de développement logiciel réduites, des projets menés plus rapidement et à moindres coûts, ainsi qu’une meilleure communication entre les parties prenantes.

5. Transformer ses équipes

Faire co-exister des équipes digitales et traditionnelles au sein d’une même DSI peut s’avérer un sérieux gage de performance. On parle souvent des avantages de l’IT bimodale. Ce mode d’organisation consiste à mettre en place deux types de systèmes simultanément : les “traditionnels” axés sur la stabilité et le “legacy”, et face à eux, les systèmes digitaux plus flexibles, plus évolutifs et orientés Cloud, qui mettent l’accent sur l’innovation, l’expérimentation et les délais de mise sur le marché.

6. Se rapprocher des métiers

En étant force de proposition vis-à-vis des autres directions, le DSI “nouvelle formule” ne se cantonne plus à un rôle de technicien. Il devient un acteur à part entière de la dynamique d’entreprise induite par les technologies numériques. Car, outre la formidable liberté qu’il offre au consommateur connecté, l’omnicanal présente l’avantage d’obliger les métiers à travailler en mode collaboratif. Une occasion unique pour le DSI de se rapprocher par exemple du marketing et de contribuer réellement au business.

7. Anticiper les technologies de demain

Clienteling, web to store, communications unifiées, outils de pilotage et de gestion, développement à l’international… le DSI moderne pratique la veille technologique et business de manière intensive. Véritable stratège et pionnier, il anticipe les enjeux de demain pour que son entreprise se situe à la pointe de l’innovation et que le système d’information apporte pleinement sa contribution au développement du business.

Quelques mots sur Pascal de La Faye : Ancien directeur des systèmes d’information de groupes internationaux – dont 17 ans chez Hermès – mais aussi expert auprès des tribunaux, Pascal de La Faye intervient désormais en tant que consultant en management des systèmes d’information et de la transformation numérique. Ses secteurs de prédilection sont le retail, le luxe, l’industrie, la logistique et le transport.