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Reporting CSRD : les ETI et grandes entreprises sont-elles prêtes ?

5 juin 2024

Reporting extra-financier CSRD
4 min
Le reporting de durabilité vient imposer de nouvelles contraintes aux entreprises (selon un calendrier d’application variant selon la taille de l’organisation), et notamment aux ETI et grandes organisations. Ces structures, prévenues depuis plusieurs mois, se sont a priori organisées pour ne pas prendre de retard. Mais où en sont-elles ? Disposent-elles des ressources internes/externes adéquates et des bons outils numériques ?

Les grandes organisations ont anticipé la CSRD

Entrée en vigueur au 1er janvier 2024, la directive CSRD vise à harmoniser les reportings de durabilité des entreprises, et améliorer la disponibilité et la qualité des données publiées, afin d’atteindre la neutralité carbone à l’échelle européenne à l’horizon 2050.

Une récente étude de Grant Thorntonrapporte que les ETI et grandes entreprises se préparent activement pour comprendre en profondeur les exigences de la CSRD et mettre en place les bonnes conditions à la réussite de ce reporting. Nous relevons trois enseignements majeurs :

  • Le reporting extra-financier CSRD est une priorité pour les dirigeants d’ETI ;
  • La majorité des ETI ont déjà réalisé un bilan carbone ou un diagnostic RSE ;
  • Près de ¾ des ETI estiment disposer des profils, ressources et compétences internes.

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En effet, il est important de préciser que les entreprises de plus de 500 salariés ont déjà une solide expérience en la matière grâce à la DPEF (Déclaration annuelle de performance extra-financière), une transposition de la directive européenne NFRD (Non Financial Reporting Directive). Cependant, le reporting de durabilité va bien plus loin en termes de données, de normes et de formalisme de restitution.

Équipes projets et investissements technologiques

Alors que 74% des dirigeants considèrent disposer des bons profils et compétences pour mener à bien le projet CSRD, ils ont également conscience que le volet digital et IT du reporting sera considérable. Il nécessitera un appui de la part de cabinets de conseil ou d’éditeurs pour automatiser les processus d’identification, de collecte et de structuration des données. Il semblerait donc que le principal défi soit de passer du plan d’actions à une mise en œuvre concrète !

Embarquer les partenaires et fournisseurs

Si toutes les structures ne sont pas concernées par le reporting CSRD, il va tout de même y avoir une pression indirecte sur les partenaires et fournisseurs des ETI et grandes entreprises. En effet, ces dernières vont avoir besoin de leurs informations pour compléter le bilan carbone.

Quelle attitude adopter ? Les ETI et grandes entreprises doivent veiller à impliquer leurs parties prenantes le plus tôt possible en les sensibilisant sur les informations à fournir mais aussi en proposant des outils capables de récolter et structurer les données.

 

Le reporting de durabilité considéré comme un « levier de performance »

Passer d’une obligation administrative à un générateur de performance

Les données extra-financières à collecter et structurer vont évidemment peser sur les équipes Finance et RSE des ETI et grands groupes. De nombreuses difficultés vont émerger, mais il est nécessaire de se saisir du sujet comme d’une opportunité pour valoriser ses actions RSE et/ou se fixer des objectifs ambitieux.

A l’avenir, la performance extra-financière sera encore plus scrutée par les consommateurs et les investisseurs ! Au-delà de l’image, un impact environnemental, social et sociétal positif prouvera la résilience d’une société…

Selon l’étude Baker Tilly2, seules 21% des entreprises interrogées décrivent le reporting CSRD comme « une contrainte avec peu de valeur ajoutée ».

Une responsabilité étendue à toute la chaîne de valeur

Avec le reporting CSRD, les ETI et grandes entreprises ont une occasion unique de rayonner auprès de leurs différentes parties prenantes. En effet, les organisations assujetties à la CSRD doivent fournir des informations sur la gestion des relations avec leurs fournisseurs et les conséquences sur la chaîne d’approvisionnement. La direction Achats devra ainsi être impliquée pour identifier, collecter et faire remonter des données indispensables à la bonne réalisation du rapport.

 

Les ETI et grandes entreprises ont identifié leurs experts CSRD

Différents niveaux de maturité

Toujours selon l’étude Grant Thornton, les entreprises expriment des inquiétudes sur le manque de clarté des informations à faire figurer dans le rapport et sur le coût financier du projet CSRD. Également, on peut noter une différence de maturité entre les organisations ayant déjà réalisé un bilan carbone ou un diagnostic RSE avec celles qui n’ont jamais établi de reporting extra-financier.

En revanche, la confiance des dirigeants est assez élevée en matière de ressources pour mener à bien le projet (à la fois en interne et en externe). La clé de la réussite des projets CSRD consistera à mettre en place une gouvernance ambitieuse mais aussi à associer de nombreuses autres directions (achat, logistique, RH…).

Il est aussi intéressant de noter, selon l’étude Baker Tilly, que 72% des entreprises déclarent avoir une stratégie ESG formalisée.

 

Et sur le volet IT du reporting CSRD ?

Petite alerte d’après l’étude Baker Tilly, 62% des organisations vont utiliser Excel pour faire remonter la donnée. Cette « méthode » risque de mobiliser des ressources humaines conséquentes et de générer des erreurs.

En conséquence, les entreprises doivent être sensibilisées sur la nécessité de s’équiper des bons outils pour fluidifier les processus de remontée, de collecte et de structuration des informations.

Cegid propose un connecteur CSRD/RSE qui facilite la collecte de la data financière et extra-financière disponible au sein de l’ERP Cegid XRP Ultimate. Trois bénéfices pour les entreprises :

  • L’automatisation de la collecte des données ;
  • Le classement et l’historique des données ;
  • La collecte des données en temps réel.
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En conclusion, les ETI et grandes entreprises ont déjà bien avancé sur le chantier CSRD, notamment sur le pilotage et l’identification des experts pour mener à bien ce projet. Ce qu’il reste à faire en 2024 ? Disposer d’outils puissants pour automatiser la collecte et la structuration des informations !

_______________
1 Etude Grant Thornton, Baromètre Grant Thornton de la confiance des ETI, 2023
2 Baker Tilly, Étude européenne sur l’anticipation des nouvelles obligations de reporting de durabilité

CSRD et Finance durable : défis et stratégies pour les directions financières

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