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Plus belle la vie de collaborateur paie en 2025

13 janvier 2020

5 min
Le droit social français, ses innombrables cas particuliers et ses 657 conventions collectives, avait longtemps constitué une source de stress, pour les cabinets comme pour leurs clients. Maintenant que tous les paramètres étaient tenus à jour de manière centralisée et que l’intelligence artificielle était venue à la rescousse, les choses avaient bien changé. Plongée dans un avenir de plus en plus proche.

Chronique d’une journée ordinaire de social dans un cabinet comptable

Lorsqu’il arriva au cabinet ce matin du 24 octobre 2025, Nicolas Quéffelec, collaborateur paie depuis 10 ans, commença par saluer ses collègues comptables. Il avait profité de son trajet pour se mettre à jour des derniers aménagements du droit social en écoutant le podcast proposé chaque vendredi par Cegid Loop. Peu avant d’arriver, il consulta son tableau de bord sur son Smartphone. Tout allait bien, mais il aurait 4 alertes à traiter rapidement. Parvenu à son bureau, il se connecta immédiatement.

 

Tous les dossiers dans une interface facile à maîtriser

Son outil de travail était intégré dans Teams, la solution collaborative d’Office 365 – autant dire qu’il n’avait pas eu besoin d’une longue formation pour apprendre à s’en servir. Le portail lui donnait accès à tous les dossiers de ses clients, et lui permettait de visualiser l’avancement des tâches en temps réel. Nicolas se concentra d’abord sur les alertes.

 

A l’écoute et au service de ses clients

Le cabinet dentaire Bensimon embauchait une assistante de niveau 2. Le Dr Azoulay avait bien téléchargé les photos de la CNI et de la carte Vitale de la nouvelle recrue, et les données correspondantes s’étaient incrémentées automatiquement dans son dossier. Cependant l’alerte d’incohérence pointait un temps partiel dont l’horaire ne correspondait pas à la convention collective. Toujours entre deux rendez-vous, le praticien avait été aussitôt prévenu par l’assistant virtuel, mais n’avait pas résolu le problème. Par le fil de discussion, Nicolas lui envoya l’extrait de la convention correspondante, et lui proposa deux solutions : changer de niveau ou modifier les horaires. 10 minutes plus tard, le point était résolu.

Jean-Pierre Tiburce, un entrepreneur en bâtiment de 61 ans, lui avait laissé la veille à 22:50 un message inquiet dans son fil de discussion. Nicolas lui envoya une synthèse sur le calcul des droits à la retraite dans sa situation, et les actions à entreprendre. La question revenait souvent, et les notes explicatives étaient construites à la volée par l’assistant virtuel qui s’appuyait sur les données individuelles de chaque dirigeant.

« Madame Tardieu n’a pas réagi aux relances automatiques, aurait-elle un problème ? Se demanda Nicolas. »

Autre alerte au tableau de bord : Madame Tardieu tardait à communiquer les congés de ses collaborateurs. Elle n’a pas été sensible aux relances automatiques, aurait-elle un problème personnel ? Nicolas l’appela au téléphone. Tout allait bien, elle était juste un peu débordée au magasin en ce mois d’octobre ! Ils remplirent ensemble les éléments manquants, et bouclèrent ainsi les paies du mois.

A 11:45, appel de José Perreira, restaurateur en centre-ville. Il avait besoin d’un solde de tous comptes en urgence. C’est bientôt l’heure du coup de feu ? Nicolas prit la main, lui posa les questions pour renseigner le robot, et en 5 minutes le SDC et l’attestation étaient prêts, et la DSN évènementielle générée et envoyée.

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L’assistance d’un outil intelligent

Tous les clients n’attendaient pas le dernier moment. Par exemple Xavière Longpont, gérante d’un garage automobile, avait pour habitude de transmettre les congés ou les absences pour maladie au fil de l’eau, simplement en les dictant par téléphone à l’assistant virtuel qui se chargeait de les écrire, de les analyser et de renseigner le tableau correspondant.

« Nicolas se réjouissait de ne pas devoir interrompre son travail à chaque nouvelle information. »

Il vit ensuite que Yasmina Pouilly, l’une des associés de SuperPapi – une start-up de mise en relation de seniors et d’étudiants – avait à nouveau procédé à une embauche, la douzième ce mois-ci. Le robot l’avait accompagnée dans le renseignement du dossier : statut, type de contrat, régime de Sécurité Sociale, exonérations, régime maladie, accidents du travail, etc. : tous les champs avaient été renseignés sans effort, les calculs de seuil étaient prêts eux-aussi. Il lui fit un petit mot pour la féliciter de son développement.

 

Garder un temps d’avance

Vint l’heure de déjeuner avec ses collègues comptables. On parla de choses et d’autres, et forcément la conversation tourna vite autour des clients. Le cas de SuperPapi par exemple : avec une telle politique d’embauche, leur BFR tiendrait-t-il le choc ? Madame Tardieu ne serait-elle pas bien inspirée de recruter une vendeuse supplémentaire avec un chiffre d’affaires à +20% le mois dernier ?

« Je décidai d’appeler mon client pour lui signaler un risque de démissions en cascade chez ses commerciaux. »

En rentrant, Nicolas étudia ces questions de capacity planning. Le module d’analyse prédictif lui indiquait chez SuperPapi un risque de départ massif de commerciaux. Le croisement des statistiques de start-ups comparables avec certains signaux faibles comme l’absentéisme mettait en évidence un risque de démissions en cascade dans les trois mois. Ne serait-il pas opportun d’augmenter les meilleurs collaborateurs ou de leur confier de nouvelles responsabilités ? Il décida d’appeler Yasmina Pouilly pour lui en parler.

15:00 : réunion interne. Les aspects de planification furent vite règlés : Nicolas savait ce qu’il avait à faire, et Gwenaëlle, la directrice du cabinet, visualisait son travail quand elle le voulait via le tableau d’activité. La discussion s’orienta vers les processus de paie, qui pourraient être simplifiés chez certains clients. Pour ceux-là, un nouveau paramétrage serait en place dès la semaine suivante.

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Période de paie ou pas, la journée se termina à 16:00, comme chaque vendredi. Tous les virements seraient exécutés le lundi suivant sur les comptes des employés des clients. Nicolas partit l’esprit tranquille pour l’afterwork traditionnel. Plus jeune il avait hésité à se tourner vers le métier de collaborateur paie, qu’on lui avait décrit comme frustrant et mal aimé. Maintenant que l’IA s’était mis au travail pour améliorer la qualité du service rendu et son relationnel avec ses clients, pour rien au monde il n’aurait souhaité faire autre chose !

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