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Gestion de la petite entreprise

5 conseils pour le recouvrement des impayés

14 janvier 2022

3 min
Maintenir un bon rapport avec son client tout en obtenant le précieux paiement de sa facture. L’équation paraît complexe pour les PME et TPE françaises. Comment s’y prendre pour le recouvrement d'impayés ?

Seules 38 % des organisations françaises payent à l’heure. Près de 8 % des entreprises hexagonales vont jusqu’à s’octroyer un délai de plus d’un mois, après le délai légal (qui est désormais de 60 jours après l’émission de la facture, suite à la loi de modernisation économique, LME).

Des chiffres issus d’une enquête du spécialiste Altares et qui illustrent à quel point les impayés et les retards sont monnaie courante, particulièrement dans le monde du BtoB. Comment limiter la casse pour se faire payer sans rompre les relations avec ses clients ?

 

1 – Vérifier le profil de vos futurs clients

Parce que « mieux vaut prévenir que guérir », surveillez vos arrières. Pour cela, avant même de signer avec votre futur client, n’hésitez pas à jeter un œil sur le site officiel des tribunaux de commerce, infogreffe. Pour chaque entreprise, vous y trouverez les informations sur le capital de la société et ses pertes éventuelles. Attention donc si les fonds propres de la société sont déjà dans le rouge. Et n’oubliez pas que même un client « solvable » peut être de mauvaise foi…

 

2 – Organiser un suivi régulier de vos créances clients

Pour être sûr de réagir dans les temps et assurer l’équilibre de votre trésorerie, mettez en place des points comptables hebdomadaires. Vous passerez ainsi en revue l’état des factures et identifiez les actions à mener dans la semaine pour obtenir leur règlement dans les meilleurs délais.

3 – Gérer habilement les relances

Du client simplement négligent au cas difficile, pour les relances, la meilleure tactique consiste à « encercler » votre client de tous côtés. Sollicitez un de vos collègues ayant les meilleurs rapports avec ce mauvais payeur pour qu’il joue au « good cop » tandis que vous continuerez vos e-mails plus secs. N’hésitez pas à coupler les mails et les lettres de relance.

Si cela ne fonctionne toujours pas, passez à l’échelon supérieur. Le dirigeant de votre entreprise doit lui aussi monter au front. Histoire de faire jouer d’autres contacts encore.

4 – La lettre recommandée

Au bout de plusieurs mois, vient le temps de la lettre de mise en demeure de payer à votre mauvais payeur. Plus menaçante, cette lettre recommandée avec accusé de réception pourra évoquer la possibilité de faire appel à une injonction de payer, sans réponse sous huit jours. Elle doit contenir l’ensemble des encours de l’entreprise concernée et le compte-rendu des relances effectuées avec leur date.

 

5 – L’injonction de payer

C’est votre dernier recours : le recouvrement judiciaire ou l’injonction de payer du tribunal de commerce peut être simplement demandée en ligne. Il vous suffira de régler environ 37 euros de frais de greffe (prévoyez également les frais d’huissier de justice). Votre débiteur aura alors un mois pour régler sa dette. Autre solution : passer par une société de recouvrement pour éviter de lancer une procédure judiciaire.

Ces cabinets spécialisés relancent pour vous votre créancier via des lettres recommandées, des appels téléphoniques ou des menaces de poursuites. Et si vous avez un besoin cruel de trésorerie, considérez l’option des sociétés d’affacturage qui rachètent – moyennant une commission – vos factures impayées et se chargent ensuite de les recouvrir.

Arrivé à cette étape, vous aurez sans doute déjà perdu un temps considérable et sans doute autant d’argent. Mais – principes obligent – ne lâchez jamais l’affaire. Tout travail mérite salaire et toute facture son paiement.

 

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