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Les ventes en ligne visent les 70 milliards d’euros fin 2016

26 janvier 2017

3 min

L’année 2015 avait été une année record pour l’e-commerce en France en particulier pour la création de nouveaux sites marchands. L’année 2016 pourrait elle aussi être à marquer d’une pierre blanche. Au second trimestre, l’offre de sites continue de s’étoffer et tous les indicateurs sont au vert. Revue de détail.

 

Plus de sites, plus de cyberacheteurs, plus d’achats en ligne

Encore une fois, en dépit de la baisse de 5 % du montant moyen de la transaction (soit un panier à 75,5 euros), la croissance des ventes en ligne se maintient à un rythme soutenu. Au second trimestre 2016, le chiffre d’affaires du e-commerce a progressé de 15 % à 17,4 milliards d’euros selon la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance).

 

Ces ventes de produits et services effectuées sur plus de 189 000 sites actifs et réalisées par 36 millions de cyberacheteurs (soit 1,3 million de plus en un an !) devraient dépasser la barre des 70 milliards d’euros en fin d’année. Et ce n’est pas fini. Des marges de progression existent encore. Ainsi, près de 20 % des internautes français hésitent encore à franchir le pas et n’ont toujours pas acheté de produits ou de services sur la Toile. Par ailleurs, de nombreux distributeurs physiques ont bien l’intention d’augmenter leur chiffre d’affaires sur Internet. C’est le cas, par exemple, des grands magasins et enseignes de mode. Pour la première fois, les « clicks and mortars » passent en tête des circuits de distribution sur ce marché devant les « pure players » en réalisant 35,3 % des ventes d’habillement en ligne (selon les données de l’Institut français de la mode entre juillet 2015 et juin 2016). Et leur potentiel de progression est encore loin d’être épuisé ! Globalement, les chaînes spécialisées françaises ne réalisent que 5,7 % de leur chiffre d’affaires 2016 via le e-commerce… contre 20,9 % pour les enseignes américaines !

 

Explosion du m-commerce

Ce qui devrait encore booster les ventes en ligne est lié à l‘utilisation des tablettes et smarphones. Désormais la quarantaine de grands sites de vente en ligne qui constituent le panel ICE de la Fevad (*) réalisent plus d’un quart de leur ventes sur terminaux mobiles. Dans l’habillement, selon des données de l’enquête consommateurs de l’IFM récoltées au cours des sept premiers mois de l’année 2016, les achats effectués via les tablettes et smartphones représentent plus de 19 % de l’ensemble des achats d’habillement en ligne réalisés lors de cette période.

 

Pour certains sites marchands, notamment les sites de ventes événementielles, ce pourcentage est bien plus élevé, dépassant allègrement les 50 %. Cette progression du m-commerce extrêmement rapide devrait se poursuivre dans les années à venir. Elle devrait aussi accélérer la disparition des frontières entre le commerce physique et internet car ces écrans s’intègrent parfaitement dans le parcours d’achat des consommateurs connectés. Ainsi un mobinaute sur deux utilise désormais son smartphone en magasin. Il s’en sert surtout pour comparer des prix (pour 23 % d’entre eux) ainsi que prendre une photo du produit et la partager (20 %) selon l’Observatoire du consommateur connecté. Mais bien d’autres usages comme le paiement avec le smartphone, encore balbutiant en France, vont se développer.

 

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(*) Panel iCE 40 : 3 Suisses, Accor-Hotels, Air France, Auchan, Blanche Porte, Booking*, Boulanger, Brandalley, Bruneau, Cdiscount, Cdiscount Pro, Club Med, Conforama, Darty, Edreams, Fnac, Galeries Lafayette, Go Voyages, La Halle, HomeAway France, Kiabi, La Redoute, Lastminute, LDLC Pro, Legallais, Manutan, Mistergooddeal, Opodo, Pierre & Vacances, Raja, Rue du commerce, Sarenza, Sephora, Showroomprivé, Spartoo, Staples-JPG, Ugap, Vega, vente-privee.com, vente-privée-voyage.com, Voyages-sncf, Yves Rocher.