Accueil » Blog » Concevoir autrement les services publics numériques

L’état français a engagé une démarche de construction d’une plateforme pour regrouper l’ensemble des services publics numériques. Cette démarche est orchestré par la Direction Interministérielle du Numérique et des Systèmes d’Informations et de Communication (DINSIC). Il s’agit ni plus ni moins que d’organiser les systèmes d’informations des administrations de façon cohérente pour permettre une circulation de l’information entre eux, mais aussi des points d’accès centralisant un ensemble de services émanant possiblement de différentes administrations et garantir une bonne accessibilité en ligne pour les usagers.Au final, l’objectif visé est que l’usager qui entreprend une démarche en ligne sera accompagné. Si l’on prend par exemple une demande de prestation ou le signalement d’un déménagement, l’usager verra sa requête facilitée et son parcours simplifié grâce via les processus automatisés suivants :

  • Identification unique par l’administration ;
  • Récupération sécurisée des informations personnelles déjà connues par l’administration (état-civil, famille, revenus, etc.) ;
  • Diffusion et notification de sa démarche auprès des différentes administrations sans nécessité de se connecter aux différents sites.

Pour arriver à ce résultat, la DINSIC définit les principes d’une plateforme de l’état à laquelle les services informatiques des différentes administrations contribuent. Concrètement, la DINSIC a créée des référentiels que les différentes administrations doivent respecter dans le développement de leurs services numériques. Ces référentiels sont les suivants :

  • Un référentiel d’interopérabilité qui permet aux concepteurs d’interfaces de programmation (API : ensemble normalisé de classes, de méthodes ou de fonctions qui sert de façade par laquelle un logiciel offre des services à d’autres logiciels) de s’appuyer sur les mêmes protocoles d’échanges pour faire transiter les données entre les administrations ;
  • Un référentiel d’accessibilité pour garantir une bonne qualité d’utilisation finale aux usagers ;
  • En outre, chaque administration peut offrir des interfaces utilisables par les autres administrations. On parle d’API pour exposer les données nécessaires. Et la DINSINC référence les interfaces disponibles dans un « magasin » virtuel dans lequel les intéressés peuvent piocher.

En parallèle au travail de la DINSIC, c’est la plateforme France Connect (lien vers l’article France Connect) qui offre le mécanisme d’identification et d’authentification qui permet à l’usager d’être reconnu par l’ensemble des administrations parties prenantes dans sa démarche.L’Etat plateforme s’applique à tous les domaines du secteur public : santé, social, fiscalité, titres d’identité, petite enfance, etc. Il couvre la fonction publique étendue : administration centrale, territoriale et hospitalière ; et prévoit à terme de s’ouvrir aux entreprises semi-publiques et à certains acteurs privés (via la fourniture des justificatifs de domicile par exemple).Pour les plus curieux, la DINSINC anime un site qui centralise les informations sur les travaux en cours de l’Etat plateforme (groupes de travail, conférences, retours d’expérimentation, etc.) qui permet l’accès aux ressources techniques (documentation, API, référentiels, etc.) à tous les citoyens souhaitant s’approprier le sujet plus en profondeur. 

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