Logiciel SaaS

Retail & Distribution

La technologie au service des vendeurs en magasins

17 janvier 2018

3 min

L’ergonomie, la mobilité, la rapidité de prise en main sont les trois qualités essentielles d’un logiciel destiné au vendeur. Sans oublier sa robustesse et son adaptabilité aux nouveaux usages des métiers. Ces conditions sont indispensables pour contribuer à la productivité et à l’efficacité du duo homme-machine.

Le « swipe » a remplacé le clic droit dans les nouveaux logiciels magasin. Il s’agit d’un mouvement naturel que chacun a déjà effectué sur l’écran de son smartphone. Mais pour les éditeurs de logiciels c’est une révolution culturelle à mener : « Oubliez l’époque où les utilisateurs devaient chercher les fonctionnalités du logiciel dans la succession des menus. Aujourd’hui il faut les leur proposer au fil de leur navigation », observe Tania Oakey, directrice Marketing retail chez l’éditeur Cegid.

Des logiciels d’encaissement conçus par les vendeurs pour les vendeurs

Le processus de développement s’est modifié pour répondre aux exigences de l’ergonomie. Désormais, il débute par l’observation du comportement des clients. « Il ne s’agit pas des chefs de projet mais directement des utilisateurs finaux sur les lieux de vente », ajoute la responsable marketing. Au stade suivant, on réalise des maquettes destinées à positionner les grands repères visuels sur la page (les boutons, les icônes etc). Ces maquettes seront ensuite redessinées et remises en forme avec le choix des couleurs et des polices, puis transformées en mode dynamique. A ce stade, elles seront transmises aux équipes de développement qui auront la charge de créer le produit. Lors de la réalisation de l’ergonomie, de la construction de la logique de navigation, du choix des graphiques et de toutes les autres étapes, l’éditeur prend soin de revalider la solution auprès des utilisateurs chargés de les tester. Tania Oakey le précise :
« Nous avons organisé plus de 60 sessions tests en magasins dans six pays pour donner naissance à notre solution d’encaissement Shopping ».

Cette manière innovante de travailler présente de nombreux atouts. Les solutions d’encaissement qui en sont issues, deviennent plus rapides à prendre en main, plus intuitives que les produits des générations précédentes. Elles sont plus facilement appropriées et acceptées par les utilisateurs, dans un secteur où le turnover est élevé, comme la distribution. « Le jour où vous démarrez un projet informatique, si vous n’amenez que de la technologie dans la boutique, vos outils finiront au fond d’un placard. Il faut mettre l’humain, le vendeur en avant. Autrement c’est perdu d’avance », témoigne Bruno Contrepoids, directeur des systèmes d’information d’Orientis, la maison mère de Kusmi Tea et Lov Organic.

Remettre la technologie au service de l’homme et du vendeur en magasin

C’est le prix à payer pour gagner en productivité. Dans des points de vente où les clients viennent surtout pour comparer et essayer les produits, les vendeurs ont besoin de logiciels d’encaissement et de CRM-Clienteling qui pourraient les assister dans ce rôle de conseil. « L’application doit pousser d’elle-même la bonne information au bon moment entre les mains du vendeur », précise Tania Oakey. « Donnez un outil technologique à un vendeur, et il va le percevoir comme une contrainte avant tout. L’outil doit lui permettre de proposer davantage de produits et de rester plus pertinent dans son discours, autrement il ne servira à rien », ajoute Bruno Contrepoids.