Logiciel SaaS

Gestion de la petite entreprise

Indicateurs de gestion de trésorerie : 5 indispensables

14 janvier 2021

4 min
Composante incontournable de la gestion d’entreprise, la trésorerie repose sur différents facteurs qu’il convient de maîtriser pour en assurer l’équilibre et la stabilité. Cinq indicateurs clés à surveiller pour booster votre performance.

1. Le BFR, ou besoin en fonds de roulement

Indicateur avancé de la bonne santé (ou des difficultés) d’une entreprise, la trésorerie résulte mécaniquement de la différence entre le fonds de roulement (à savoir les ressources nécessaires pour financer l’activité) et le besoin en fonds de roulement (ou BFR). Ce dernier désigne les ressources nécessaires pour couvrir les besoins résultant des décalages entre les flux de trésorerie correspondant aux paiements des fournisseurs, et l’achat des stocks face aux encaissements clients. La différence entre les actifs et le passif de l’exploitation, en somme.

La trésorerie est positive si le fond de roulement est supérieur au besoin de l’entreprise en fonds de roulement. Et donc négative dans le cas inverse : des solutions de financement doivent alors être trouvées pour faire face à des échéances à court terme. Travailler sur la réduction du BFR est donc une possibilité pour améliorer la trésorerie d’une structure. Il est en effet primordial de bénéficier d’une visibilité sur l’activité à venir. Cela passe par une gestion fine des prévisions et une activation si nécessaire des leviers de financement les plus adaptés (coûts et délais). L’idée : anticiper certains manques et prévoir le budget adéquat pour prendre ses précautions.

 

2. Les créances clients

Votre objectif pour une bonne gestion de votre trésorerie : réduire autant que faire se peut vos créances clients. A chaque commande reçue, il vous faut établir immédiatement une facture, spécifiant dans le net à payer les escomptes accordés et leur évolution en fonction de la date de paiement définie.

Sachez par ailleurs vous adapter à tous les cas de figures qui peuvent se présenter, parmi lesquels :

  • un client qui économise en honorant immédiatement sa dette ;
  • des délais de paiement non respectés et la nécessité de relancer le client ;
  • la possibilité de régler par tranches pour un client en difficulté de liquidités.

Dans tous les cas, il s’agit pour vous de réagir rapidement pour rentrer dans vos fonds et vous faire payer.

Lire aussi : Logiciel de caisse certifié pour une comptabilité contrôlée

 

3. Les dettes aux fournisseurs

Vos engagements doivent eux aussi être réduits au maximum. Pour optimiser votre trésorerie, différentes possibilités s’offrent à vous :

  • bénéficier d’escomptes en payant sans attendre ;
  • vous voir octroyer une remise du même type dans le cadre d’un paiement non pas immédiat, mais selon un délai donné et respecté ;
  • payer par avance, si vous le pouvez et que votre trésorerie est positive, pour y voir encore plus clair dans vos comptes à venir ;
  • et, en cas de difficultés de votre part à honorer vos dettes fournisseurs, demander à allonger les délais de règlement proposés par le fournisseur.

Quoiqu’il arrive, vous devez être en mesure de suivre vos échéances de paiement. Celles-ci doivent être impérativement conclues officiellement avec votre fournisseur. Un accord signé permet de s’assurer que l’ensemble des parties prenantes sont bien informées du calendrier de paiement.

 

 

4. La solvabilité de vos clients

Un nouveau client se présente, dont vous ne savez strictement rien ? Quand une relation d’affaires débute, il est primordial de vous renseigner auprès de votre banque ou des sources officielles quant à sa capacité à honorer les dettes courantes.

Vous ne pouvez en effet pas ignorer la provenance des fonds de votre entreprise. Comprendre qui sont vos clients est un impératif : vous en connaîtrez la fiabilité en étudiant leur organisation et la légitimité de leur(s) activité(s). Bien sûr, n’hésitez pas à souscrire à une assurance-crédit, pour vous prémunir contre les retards de paiements et les impayés.

 

5. Vos coûts de crédit et d’investissement

Prenez l’habitude de bien surveiller les possibilités de crédit offertes par votre banque. Surtout, pensez à vérifier les pénalités qui peuvent s’appliquer en cas de difficultés.

Les coûts de vos investissements doivent eux aussi être observés à la loupe. Vous pourriez vous laisser surprendre par des dépenses incompressibles que vous aviez omises. Mais également par des rentrées d’argent soudaines qui pourraient occasionner une hausse de vos investissements. Les coûts engendrés s’avéreraient fatals en cas de nouvelle baisse de votre chiffre d’affaires.

Finissez-en avec les retards de paiement et faites-vous payer !

Téléchargez notre ebook complet dès maintenant !

 

JE VEUX MON EXEMPLAIRE !